A la suite des discussions sur ce sujet lors du Conseil européen et du Conseil "Agriculture et pêche" de mars dernier, les États membres avaient été chargés de fournir des preuves pour établir le double standard de qualité des denrées alimentaires dans leur pays, afin que la Commission puisse identifier la portée de ce problème. Les preuves reçues par la Commission de la part de 21 des États membres ne permettent pas, pour le moment, de constater des sérieuses anomalies de marché, l'existence d'une différenciation structurelle des produits vers une qualité inférieure ou d'un contenu nutritionnel plus faible sur les marchés européens, notamment des pays de l'Est qui ont soulevé ce problème potentiel. Les participants se sont accordés sur le fait que cette question continuerait d'être discutée par toutes les parties prenantes au sein de ce forum, ainsi qu'au sein du réseau de coopération des autorités de protection des consommateurs.
Le Centre Commun de Recherche de la Commission européenne s'engage, par ailleurs, à réfléchir sur une méthodologie commune dont l'établissement permettrait d'améliorer la prise en compte des prochaines études comparatives conduites par les autorités nationales.
La prochaine réunion du forum devrait se tenir en octobre.