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 28 jan 2020 16:52 

Surfaces de pommes de terre attendues en hausse pour la récolte 2020


Le NEPG (Groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen - North-Western European Potato Growers) s’attend à une nouvelle hausse des surfaces de pommes de terre sur les 5 pays (UE-04 + GB). En cas de conditions de production normales cet été, le risque d’une surproduction sera très élevé, avec une pression sur les prix du marché libre, pour les producteurs.

Ces 5 dernières années, la surface de pommes de terre a augmenté de 9 % pour atteindre 563.000 ha. Bien que la demande sur l’industrie soit haussière, et dans une moindre mesure, l’export sur le marché du frais, le NEPG considère que cette tendance est risquée pour l’équilibre offre/demande. Cette hausse des surfaces peut également être amplifiée par la baisse des surfaces de betteraves dans certains secteurs (notamment en Belgique et en France), ou, par exemple aux Pays-Bas, par la baisse des élevages (dans le Sud et le Sud-est, dans des terres sableuses). Des sols pourraient donc se libérer. En 2019, tous les pays étaient en hausse par rapport à la moyenne 5 ans, avec une augmentation des surfaces particulièrement marquée en France et en Belgique, alors que la hausse la plus modérée a été observée en Grande-Bretagne (+ 1,2%).
 
Une récolte moyenne
Pour la dernière récolte, la production s’est élevée à 26,9 millions de tonnes, soit un niveau moyen. Le NEPG considère qu’aujourd’hui, il reste 1 à 2 % des pommes de terre dans les champs, avec des producteurs qui essayent encore de les récolter. La qualité en conservation est plutôt bonne, même si des difficultés liées au vieillissement des pommes de terre ou des problèmes de coloration à la friture sont parfois signalés. A l’export, la tendance est positive, dans la moyenne ou plus élevée que les années précédentes (selon les pays) et les prix actuels sont stabilisés, malgré une légère tendance haussière dans la plupart des pays du NEPG.
 
Augmentation des coûts de production et risques plus élevés
Les coûts de production ont globalement déjà augmenté : conditions de récolte difficiles en deuxième partie de saison, séchage supplémentaire avant mise en stockage, lavage ou pertes en pourritures sur certaines variétés… Selon une étude récemment publiée par l’organisation de producteurs hollandais du NAV, les coûts de stockage pourraient augmenter jusqu’à 3,00 €/q en conservation longue durée (incluant une prime de risque pour les producteurs). Le NEPG, au regard des premiers contrats industriels sortis sur les 4 pays du continent, considère que le compte n’y est pas : la hausse des prix n’est généralement pas suffisante. Mais avec une augmentation continue des surfaces, les industriels sont dans une situation plutôt confortable pour proposer leurs contrats, même si la compensation des surcoûts n’est pas au rendez-vous.
La production de pommes de terre implique également des risques de plus en plus élevés, principalement à cause du changement climatique, mais aussi à cause des nouveaux défis à relever comme la gestion des pathogènes, la réglementation qui se durcit autour de la protection des plantes, …



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