On estime à 5 à 10 % les surfaces belges récoltées de pommes de terre de conservation, contre 25 à 30 % aux Pays-Bas, 30 à 40 % en France et en Grande-Bretagne (toutes et régions), plus de 50 % en Allemagne.
Apprêtez-vous à laisser les trains de pulvé ou les basses au champ, dès que vous avez constaté des eaux stagnantes ! Rien de ne sert de rentrer « de la misère » en cette saison difficile de stockage et de commercialisation qui commence. Dès que les conditions le permettront et que les premières bennes rentreront au hangar, n’oubliez pas que tout ce qui peut favoriser les courants d’air dans le bâtiment ne peut être que bon ! Portes grandes ouvertes, volets d’entrée d’air ouverts, ventilateurs mobiles placés devant le tas.
En cas de pommes de terre très crottées, mouillées et / ou avec des problèmes de pourritures (ex-Erwinia, Pythium, vitreuses…) ou de blessées, le séchage s’impose dès les premières bennes ! S’il le faut, avec l’aide d’un canon à chaleur.