La récolte 2017 décevante y est probablement pour quelque chose, avec la sécheresse qui a en effet durement touché la Belgique et le nord de la France. Nous supposons qu’il y a aussi eu une petite baisse aux Pays-Bas ; en ce qui concerne l’ensemble de la France, nous n’avons encore reçu aucune indication.
CULTURES 2018
Dans la plupart des cas, les précipitations de fin mars ont quelque peu freiné les semis 2018 en Belgique.
Cependant, compte tenu des températures relativement élevées en avril et surtout en mai, la croissance et la maturation des plantes de lin semblent malgré tout rapides, et les semis plus tardifs semblent de ce fait déjà totalement ou partiellement compensés (en termes de temps).
L’état des parcelles est varié. Il y a eu beaucoup de précipitations, parfois très localisées et parfois sous la forme de violents orages ; mais de manière générale, la croissance des plantes se présente
nettement mieux qu’en 2017. N’oublions cependant pas l’adage «c’est juin qui fait le lin», et attendons donc de voir ce que donneront les dernières semaines avant l’arrachage.
RECONNAISSANCE DE LA SÉCHERESSE 2017 EN WALLONIE
Entre-temps, la Wallonie a elle aussi progressé en ce qui concerne la reconnaissance de la sécheresse de 2017, même si cela concerne uniquement les pâtures temporaires et permanentes ainsi que le «lin-fibre». Ce dernier étant évidemment une bonne nouvelle !
Au moment de sortir le présent numéro de Vlasberichten, nous n’avions pas encore connaissance de quelconques montants en ce qui concerne les indemnisations en Wallonie. Dès qu’il y aura du neuf à ce sujet, nous tiendrons bien évidemment les entreprises linières concernées informées en priorité.
L E S « M A R C H É S »
Il y a relativement peu à signaler sur ce plan. Tant pour les fibres longues que pour les fibres courtes, la demande du marché reste relativement bonne, avec des prix de marché plus que corrects.
Les stocks de fibres longues ont entre-temps continué de se réduire (et sont actuellement quasi nuls). Il reste dès lors à espérer une bonne croissance pour 2018, tant en volume qu’en qualité.
Les chiffres pour la Belgique sont désormais aussi connus (jusqu’à avril 2018 compris, donc jusqu’à 2 mois d’une campagne 2017- 2018 complète). A côté, le chiffre d’affaires relatif (tonnage x prix de vente cumulé) en % par rapport à la base de référence 2008 (année de référence culture 2008 – campagne 2008/2009), ainsi que l’évolution des emblavements belges par rapport à cette même année de référence.
Bien évidemment, les courbes à côté ne tiennent pas compte de l’évolution relative des coûts (énergie, salaires, location des parcelles, amortissement des machines...) et/ou de modifications dans les droits au paiement sur cette période de 10 ans.