Crise agricole : manifestation FUGEA à Namur ce mardi 30 janvier

Pour notre syndicat, les principales causes sont les incohérences des politiques européennes et les pratiques prédatrices de l’agro-industrie. Mais les politiques agricoles wallonnes, par leur complexité, leur manque de cohérence mais aussi leur absence, participent clairement à l’érosion du monde agricole.  

Si la Wallonie veut maintenir un réseau de fermes dense et viable, il est temps pour la région de poser des choix clairs, ambitieux et cohérents. La FUGEA pointe ici deux dossiers particulièrement sensibles, sur lesquels nous alertons l’administration et les pouvoirs publics depuis (trop) longtemps. 

Action FUGEA “politiques wallonnes “ à Namur ce mardi 30/01  

La FUGEA se rendra mardi à Namur pour notamment dénoncer l’ultra-complexification administrative qui étouffe nos fermes et l’absence de politique foncière. 

Pour les journalistes : rendez-vous devant à 11h devant l’administration wallonne (Chaussée de Louvain n°14). Ensuite, direction les cabinets pour des rencontres avec les Ministres. 

Normes et contrôles inefficaces et inapplicables : la région wallonne doit engager le choc de simplification 

La mise en œuvre des normes se traduit systématiquement par une ultra-complexification administrative qui nous asphyxie : charges administratives intenables, empilement de règles complexes, changements continus, communication tardive, surcontrôles, etc. Même en étant de bonne volonté, il est impossible de suivre la réglementation. Résultat : nous travaillons dans l’incertitude et dans le stress perpétuel et ces conditions freinent aussi bien la transition que les installations de nos jeunes en agriculture. 

La FUGEA propose d’engager un choc de simplification administrative dès maintenant (PAC stable  jusqu’en 2027, clôtures des berges clarifiée, PGDA aligné sur la PAC, etc.). 

Accaparement des terres agricoles et explosion des prix : la région wallonne spectatrice du désastre 

Le marché foncier wallon est en roue libre, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Si on veut que les terres agricoles soient cultivées pour de l’alimentation par des agriculteurs et agricultrices dans le futur, il faut frapper vite et bien ! La FUGEA appelle à mettre en place une politique réellement efficace pour stopper l’augmentation du prix des terres agricoles (moratoire sur les ventes de terres publiques, moratoire sur l’agrivoltaïsme, obligation du bail à ferme sur les terres agricoles,…).