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 01 oct 2024 19:32 

Pluviométrie en Belgique au fil de la saison PDT qui s’achève…


La carte de gauche détaille les précipitations sur le mois d’août : l’essentiel du territoire belge a reçu entre 60 et 75 mm, soit à peine moins que la normale pluriannuelle (qui est de 75 mm à Uccle).

Quelques poches ont bénéficié d’orages apportant des précipitations plus abondantes (jusqu’à 120 mm sur le mois) mais elles sont marginales. Par contre la zone côtière et 2 zones à cheval sur les Provinces de Flandre orientale et d’Anvers d’une part, de Namur et de Liège d’autre part, ont été moins arrosées (30 à 60 mm seulement). Globalement, avec des feuillages encore bien actifs pour les parcelles plantées tard (après le 15 mai) et une croissance encore dynamique, les cultures de pomme de terre ont pu souffrir d’un certain manque d’eau localement, ce qui a sans doute freiné quelque peu le rendement. Par contre les parcelles plantées les plus tôt (avril et début mai) étaient déjà sur le retour. Cette relative sécheresse associée à une météo plutôt ensoleillée aura réduit la pression mildiou, et favorisé l’accumulation de matière sèche. En seconde partie d’août, l’irrigation (là où elle est possible) a été utilisée dans plusieurs sous-régions pour faciliter les premiers arrachages (de plants et de pommes de terre de consommation) et poursuivre les arrachages de hâtives industrielles en Flandre.

La carte de droite montre le cumul pluviométrique entre le 1er mars et le 31 août : un gradient évident se marque entre l’ouest et l’est du pays. La Flandre occidentale a reçu des précipitations à peine normales, voire inférieures à la normale pluriannuelle (qui est de l’ordre de 400 mm), tandis que l’extrême est du pays (dont la majeure partie de la Province de Liège) ont dépassé les 520 mm. Quelques poches encore plus arrosées témoignent du passage d’orages. L’essentiel du pays se situe entre 400 et 500 mm, reçus sous forme de pluies fréquentes qui ont entretenu une pression mildiou importante tout au long des mois de juin et juillet, et ont nécessité une protection fongicide permanente. L’absence de températures caniculaires et les pluies régulières ont mené à une croissance soutenue qui a permis de compenser partiellement le retard de plantation pour l’ensemble des variétés, et d’atteindre une production belge correcte.

 


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