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29 oct 2019 |
15:57 |
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La surpopulation des sangliers
Un accord a été pris ce lundi 28 octobre entre le Ministre wallon de la chasse, Willy Borsus, les représentants des chasseurs et le Département Nature et Forêts sur une série de principes de réduction, voire d’éradication, des populations de sangliers. Celle-ci passera d’abord par un chiffrage pour évaluer les densités de population.
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Dans ce contexte, la FUGEA tient à rappeler sa position quant à la gestion des populations des sangliers.
Pour la FUGEA, la surpopulation des sangliers est un réel fléau. En effet, les agriculteurs ont toujours été les premières victimes de cette surpopulation : dégâts par destruction de prairie, de semis, de récoltes ; mesures drastiques dans la zone touchée par la PPA, etc. En ce qui concerne la PPA, il va de soi que la surpopulation a gravement empiré les conditions de gestion de la crise.
La FUGEA en profite pour rappeler que sur certaines régions, c’est l’ensemble du gibier, cervidés y compris, qui doit être sujet à des plans stratégiques de régulation.
Si aujourd’hui, c’est le recensement de sangliers qui a été pointé comme première étape de travail, pour la FUGEA, celui-ci doit être mis sur pied dans les plus brefs délais afin de passer rapidement à une vitesse supérieure !
Pour la FUGEA, il est primordial de tout mettre en place pour qu’enfin une campagne agricole, gagne-pain des agriculteurs, se passe dans des meilleures conditions et sans en subir les conséquences d’une surpopulation de sangliers engendrée par une activité hobbyiste.
Soutenir une éradication drastique des sangliers.
La FUGEA soutient une tolérance zéro dans l’ensemble des zones touchées par la PPA et une destruction atteignant 80 % des sangliers sur le reste du territoire wallon.
Mettre en place un plan de gestion stratégique visant à réguler de manière pérenne la population de sangliers.
Pour la FUGEA, un plan de gestion stratégique et efficace doit se baser sur quatre principes distincts :
1. Assurer la continuité des mesures de réduction de population de sangliers déjà mises en place par la Région wallonne (voir ci-dessous) ;
2. Interdire tous les types de nourrissage ;
3. Etablir un véritable plan lié aux superficies forestières nourricières pour le gibier (exemple : une forêt d’épicéas étant très peu nourricière, ne devrait pas abriter de sangliers) ;
4. Rendre la DNF garante de ce plan en indépendance totale avec le secteur privé de la chasse.
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