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 07 oct 2019 10:36 

Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen


Deux communes de l'agglomération de Rouen ont porté plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, ont-elles annoncé à l'AFP.

"J'ai déposé une plainte contre X (jeudi) pour mise en danger de la vie d'autrui. J'agis de la sorte pour défendre la commune et ses habitants quant aux risques présents et ceux à venir", a indiqué Catherine Flavigny, maire LR de Mont-Saint-Aignan, commune de 19.000 habitants, située dans le périmètre préfectoral des communes impactées par l'incendie.
 
"La plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui a été déposée mercredi soir auprès du procureur de la République de Rouen", a quant à lui annoncé à l'AFP Gilbert Renard, maire LR de Bois-Guillaume (13.000 habitants). "Les habitants de Bois-Guillaume, selon les quartiers, ont pu être exposés à des risques. Nous appliquons le principe de précaution", a justifié l'élu.
 
"D'ores et déjà, cet incendie nous cause préjudice. Il a fallu nettoyer les cours d'école à plusieurs reprises, changer les bacs à sable. Nous allons aussi vider et changer l'eau de notre piscine extérieure", a détaillé la maire de Mont-Saint-Aignan sans pouvoir chiffrer le montant des dépenses engagées à ce stade.
 
"Des traces de suies et de déchets brûlés ont été signalées dans plusieurs quartiers de la commune", a rapporté Gilbert Renard. "Des habitants appellent la mairie pour signaler la présence de résidus de fibrociment ou des suies dans leurs jardins", a encore rapporté Mme Flavigny précisant que tous les quartiers de Mont-Saint-Aignan n'étaient pas touchés de la même manière.
224 passages aux urgences, dont huit hospitalisations
 
Deux cent vingt-quatre personnes se sont présentées aux urgences hospitalières pour une pathologie "en lien" avec l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen et huit d'entre elles ont été hospitalisées, selon l'Agence régionale de Santé (ARS) de Normandie.
 
"Aujourd'hui (vendredi), un seul patient est encore hospitalisé", a ajouté Christine Gardel, directrice générale de l'ARS de Normandie, lors d'une conférence de presse.
 
"Jeudi, il y a eu 21 passages aux urgences" en lien avec l'incendie, pour une moyenne quotidienne de 600 passages sur la métropole rouennaise en temps normal, a-t-elle précisé.
 
Concernant les produits alimentaires, un "premier point" sera fait en fin de semaine prochaine sur la suite à donner aux restrictions de commercialisation. "A ce jour, 187 prélèvements de produits agricoles et alimentaires ont été effectués à la fois en région Normandie et Hauts-de-France", a indiqué Bruno Ferreira, directeur général de l'alimentation, au cours de la conférence de presse.
 
Il s'agit de détecter une éventuelle accumulation de contaminants dans les produits alimentaires. "Nous avons besoin d'avoir plusieurs séries de résultats avant de pouvoir conclure", a expliqué M. Ferreira.
 
Quelque 3.000 agriculteurs ont au moins une parcelle sur une des communes concernées par une mesure de restriction, selon la même source.
 
 Expert désigné
 

La juge des référés du tribunal administratif de Rouen a nommé ce vendredi un expert spécialiste en chimie et produits industriels pour procéder à "un constat des conséquences environnementales" de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol.
 
"Cette désignation répond à une demande de 100 requérants, dont une association de protection de l'environnement. La société Lubrizol ne s'y est pas opposée", a précisé la juridiction dans un communiqué de presse.
 
Cette mission d'expertise vise "à préserver d'éventuelles preuves qui pourraient permettre aux parties de déterminer les analyses et études complémentaires à mener", selon le communiqué.
 
L'expert devra notamment se rendre sur les lieux en présence des parties, se faire communiquer "tous documents ou pièces utiles à l'exécution de sa mission", "dresser la liste" des lieux et en "effectuer une cartographie" et procéder "à des prélèvements qui, selon ses connaissances scientifiques, lui paraîtront utiles".
 
L'expert devra rendre son rapport avant le 31 octobre 2019.
 
Le tribunal a notamment été saisie par l'association Respire, représentée par l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage.



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