Alimentation
Animaux
Cultures
Economie
Elevage
Environnement
Général
Horticulture
Marchés
Mécanisation
Politique
Login
 
 
 
Vous pouvez vous enregistrer et vous abonner en cliquant ici
(€ 72,60, TVA incl.)
 
Oublié votre mot de passe?
article suivantVolgend Artikel

 18 juil 2019 14:10 

Concentrations maximales acceptables de produits phytopharmaceutiques dans les eaux de surface


Charte pour une approche conjointe afin de remédier aux dépassements des concentrations maximales acceptables de produits phytopharmaceutiques dans les eaux de surface en Belgique

En Belgique, les substances actives des produits phytopharmaceutiques se retrouvent dans les eaux de surface (rivières, ruisseaux, étangs, etc.) en concentrations excessives. Les Régions surveillent leurs cours d’eau et mesurent les concentrations aiguës et chroniques de produits phytopharmaceutiques. Les concentrations trop élevées sont supérieures aux concentrations maximales acceptables (= valeurs de référence). Afin de protéger l'environnement et de se conformer à la directive-cadre eau européenne, ces concentrations doivent être réduites. Les autorités fédérale et régionales, ainsi que l’industrie des produits phytopharmaceutiques, collaborent maintenant pour s’attaquer de manière ciblée à ce problème. Comment ?

Les différentes autorités et Phytofar, l'association belge des industries de produits phytopharmaceutiques, ont élaboré une charte visant à collaborer et à réduire au minimum les dépassements de produits phytopharmaceutiques dans les eaux de surface belges.

Un nombre de substances prioritaires est sélectionné chaque année : cela concerne les substances qui dépassent le plus souvent, ou le plus largement, la norme environnementale dans les eaux de surface. Il s’agit donc des substances déjà surveillées par les autorités régionales. La sélection est faite sur base des données de surveillance disponibles et partagées avec l’industrie. Pour 2019, il s'agit des substances diflufénican, chlorotoluron, MCPA et du métolachlore. Après une éventuelle révision de la valeur de référence et de ses dépassements, il est décidé si la substance doit rester dans la sélection.

Les firmes qui mettent ces substances sur le marché élaborent un plan pour ces substances : le plan de réduction des émissions (PRE). Tout d'abord, une analyse approfondie est réalisée sur la manière dont les substances se retrouvent dans l'eau. Ensuite, des mesures sont proposées pour réduire la présence des produits dans les eaux de surface. Les exemples incluent des mesures relatives à l’utilisation des produits, la mise en œuvre d'initiatives visant à améliorer le respect des normes et le comportement des utilisateurs, ou le durcissement de l'autorisation.

Evaluation

Après la mise en œuvre du plan, l’incidence des mesures sur la qualité de l’eau fait l'objet d'un suivi par le biais de la surveillance des eaux par les Régions. Les mesures sont évaluées annuellement et ajustées si nécessaire pour réduire les concentrations de substances dans les eaux de surface le plus rapidement possible.

Lire la charte complète ici.



  Flash Actua
 
La FIWAP organise 4 coins de champs Lees meer
 
 
Surfaces de pommes de terre en Belgique : +7,3 % en 2025 Lees meer
 
 
PDT: les populations de pucerons sont freinées par les auxiliaires Lees meer
 
 
Changement d’autorisation du Teppeki en pommes de terreLees meer
 
 
Passage au format électronique pour l’enregistrement des traitements phyto au 1er janvier 2026 Lees meer
 
 
Les agriculteurs s'efforcent de rendre leurs pratiques agricoles plus durables Lees meer