Cette situation renforce les craintes de la FUGEA concernant la signature du traité de libre-échange UE-MERCOSUR. En plus de soumettre nos agriculteurs à une concurrence déloyale et dégrader la qualité sanitaire de l’assiette des citoyens, ce traité est une véritable menace pour le climat et la biodiversité.
Signer un tel traité revient en effet à soutenir le modèle agro-industriel brésilien en partie responsable de la situation actuelle en Amazonie. Signer le Mercosur revient donc à cautionner les feux de forêts sévissant aujourd’hui en Amazonie.
Pour la FUGEA, il est irresponsable de signer un tel accord.
La FUGEA demande donc au gouvernement belge de se joindre aux différents dirigeants européens ayant annoncé leur opposition au traité UE-MERCOSUR.
La FUGEA est présente ce lundi à 11h devant l’ambassade du Brésil.