On estime qu’en ce milieu de semaine, environ 70% des surfaces pommes de terre ont été implantées… Plus en Hesbaye, en Campine et dans les meilleurs terres de Flandre occidentale, moins en Thudinie, Condroz et dans la zone Mons-Enghien. Les petites et moyennes structures ont fini (ou sont en passe de l’être), les plus grosses sont +/- à 40 – 60 % de planté (variable suivant situations !). Le goulot d’étranglement, ce sont les planteuses et les femmes et hommes qui plantent…
Dès les plantations terminées, il faudra veiller à détruire les tas de déchets, car les repousses sur ceux-ci – bien que parfois abimé par les gels de la première moitié d’avril – se sont bien développés ces derniers jours avec chaleur et humidité résiduelle ! La destruction se fait par bâchage, retournements répétés, chaulage, ou encore mélange avec du fumier. Cette dernière méthode (combinée avec 2 – 3 retournements pour assurer mélange, oxygénation idéale et échauffement) est particulièrement efficace ; les bactéries et champignons présents favorisant la germination (échauffement) et la dégradation par pourrissement (grâce au fumier) des tubercules !
D’autres activités après les plantations (si cela n’a pas été fait lors de la plantation) c’est d’une part l’interbuttage, d’autre part le rigolage (passage à travers vos parcelles dans et/ou vers le thalweg (ligne de plus grande pente d’une vallée, suivant laquelle se dirigent les eaux courantes = passage de l’eau dans les microvallées de vos parcelles) afin de favoriser les évacuations des eaux en cas d’orages dans les semaines qui viennent… ou avant les arrachages !
