Certains employés du service ont présenté un aperçu de l’évolution des procédures d’évaluation des substances actives et des produits phytopharmaceutiques, tant au niveau européen qu’au niveau national.
D’un point de vue européenDepuis 1958, l’évaluation des produits phytopharmaceutiques a considérablement évolué en passant d’un cadre législatif limité et en grande partie national, à une procédure européenne harmonisée et strictement réglementée portant plus d’attention à la santé humaine et l’environnement. Cette évolution conduit à l’autorisation et l’utilisation de produits plus sûrs sur le marché européen.
Malgré cette approche plus stricte, l’opinion publique ne s’améliore pas : les gens se méfient de plus en plus de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Ce qui est sans doute dû à la couverture médiatique unilatérale et le degré de familiarisation du public avec le risque associé à l'utilisation de produits phytopharmaceutiques.
La confiance dans les produits phytopharmaceutiques et l’évaluation pourraient être rétablies en optimalisant davantage les procédures : augmenter la transparence, renforcer le contrôle des laboratoires qui génèrent des résultats d’études, améliorer la collaboration entre Etats membres et donner un rôle plus important à l’ Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
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D’un point de vue belge
Le Comité d’agréation
Voici 60 ans que la création du Comité d’agréation, en soutien au Ministre de l’Agriculture, a été entérinée dans l’AR de mai 1958. De nos jours, le Comité d’agréation se réunit toujours mensuellement pour prendre en compte l’avis de diverses institutions scientifiques. Après plus de 1000 réunions, beaucoup de choses ont changé tant au niveau des connaissances scientifiques, qu’au niveau de la législation et des pouvoirs. Les statistiques de contrôle interne reflètent ces changements : le nombre de dossiers traités est en constante augmentation. Par conséquent, le nombre d’employés occupés, à temps plein, à la préparation, l’évaluation et la prise de décision des demandes a donc augmenté. En plus, en 2017, la façon de travailler du Comité a été adaptée pour pouvoir rendre une décision plus rapidement et efficacement.
Numérisation
Un nouvel outil est en cours de développement pour soumettre et gérer électroniquement les demandes concernant les produits phytopharmaceutiques, les substances actives, les approbations GEP et les produis pour essais en Belgique : PANAMA va devenir la nouvelle base de données contenant toutes les informations scientifiques et administratives pour chaque produit. Ce système assurera principalement une meilleure transparence pour le détenteur concernant ses dossiers, un transfert automatique des données et une meilleure consultation des données publiques via Phytoweb.
La nouvelle fonction de recherche de Phytoweb va offrir plus de possibilités concernant la recherche en elle-même mais également les filtres à appliquer aux résultats, permettant ainsi d’augmenter la convivialité. Le développement est actuellement en phase de test en interne. Les personnes intéressées peuvent se faire connaitre et seront invitées à tester cette nouveauté lors d’une nouvelle phase de développement.
Une évolution permanente
Aussi bien au niveau européen qu’au niveau national, beaucoup de choses ont changé. Cette évolution continue de garantir une évaluation plus qualitative et plus fiable des produits phytopharmaceutiques, conduisant à une utilisation de plus en plus sûre pour l’environnement et la santé publique.
La journée d’information était le moment idéal pour l’autoréflexion, ainsi que réfléchir aux perspectives d’avenir et aux possibilités de dialogue entre le service Produits phytopharmaceutiques et Engrais et les différentes parties prenantes de l’agriculture et de l’industrie. Un déjeuner durable et une conversation agréable avec les 130 participants ont conclu la célébration.
