Chers invités, chers collègues,
C’est avec grand plaisir que nous vous accueillons en ce lieu qui est notre ferme d’essais, à savoir la ferme de Liessart.
En effet, depuis cette année tous les champs d’essais et de démonstration sont centralisés à Liessart. S’en est de même pour l’activité complète de la société qui a été déplacée à Hacquegnies. Le site de Kerkhove sert uniquement pour la réception des graminées brutes, qui y sont séchées et stockées. Quant aux magasins de Kerkhove, ils sont uniquement utilisés que pour le stockage des produits bruts ou semi-finis.
L’an passé à Hacquegnies, nous avons investi dans de nouveaux entrepôts de +/- 4.000 m2. Cette année également, nous avons acquis et mis en service une nouvelle ligne d’ensachage d’une capacité de 1.000 Sacs/heure.
Je doit également vous mentionner qu’entre temps, nous avons également renforcé notre équipe commerciale par la venue d’un product manager à savoir Bart Molderez qui commentera les triticales.
Aujourd’hui, Michael Nesi, notre représentant pour la Wallonie, va vous présenter une partie de nos champs de démonstration c-à-d les blés et les mélanges SIE.
Moi-même je vous présenterai les épeautres et les escourgeons.
Avant que nous nous rendions sur les champs pour vous présenter une série de nouvelles variétés, je voudrais, comme c’est le cas traditionnellement, vous présenter un bref aperçu de la saison de céréales passée.
La baisse totale des surfaces cultivées en céréales représente 10.000 HA. En Flandres 7.000 en blé et 3.000 pour les autres céréales. La maïs grain baisse lui aussi de 4.000 HA.
En Wallonie, on a perdu 25% en escourgeon et le blé et le maïs grains ont aussi diminué.
Il est certain que ce ne sont pas les conditions climatiques mais la rentabilité des céréales et des maïs grains qui a mené à la baisse de ces deux types de cultures.
Les prix sont relativement bas mais il faut également mentionner que les rendements de l’année précédente en céréales étaient particulièrement faibles.
Cette année, cela ne peut être que meilleur !
Le semis a, à nouveau, commencé tôt mais heureusement les mois d’octobre et de novembre n’étaient pas si chauds de sorte qu’il y a clairement moins d’attaques virales que l’an passé.
De même, les mois hivernaux tels que décembre, janvier et février n’étaient pas froids mais pas non plus vraiment chauds et secs. Mars et Avril étaient extrêmement secs et froids, nous avons même eu une nuit de gelée assez importante le 20 avril. Cela a d’ailleurs causé des dégâts aux fruits mais aussi aux escourgeons en ce qui concerne la fertilisation des épis.
Cet hiver sec a eu pour impact que les réserves d’azote sont en général élevées et les besoins donc moins importants que les années précédentes.
La pression maladies est également, dans l’ensemble, moins forte.
La rouille jaune est clairement moins présente et surtout absente sur les variétés qui, l’an passé étaient les plus atteintes, ce qui nous porte à croire que ce n’est pas le même souche Warrior que l’an passé.
A partir du 10 mai il y a eu une seconde rafle de contamination et cette fois-ci avec la fameuse souche warrior.
L’Oïdium était cette année présente mais n’est pas non plus une grande voleuse de kilos.
La septoriose est partout présente sur les feuilles les plus anciennes mais étant donné les faibles précipitations, ne monte pas encore sur la plante. Etant donné les fortes précipitations en 2016 durant la floraison, la fusariose a tiré les rendements vers le bas. Cette année, la floraison s’est déroulée dans des conditions climatiques sèches ce qui nous amène à penser que nous aurons peu de fusariose.
La rouille brune est présente et peut donc potentiellement se développer avec les fortes températures de juin. Jusqu’à présent, c’est une année avec une faible pression maladie.
Je vais, à mon tour, vous faire une courte présentation des variétés que nous observerons sur les champs.
Joris Vanmeirhaeghe
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